Varozza

Claude Montserrat, October 2016

Sa peinture est temporelle. C’est une peinture du commencement. Qui volontairement s’inachève et se poursuit dans un après. Qui s’ennuage de couleurs. Et s’esquisse de traits. Larges et amples. Laissant aller.

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Cachez cette toile que je ne saurais voir

Maxime Deckers, August 2016

Toujours quelque chose manque : le sens, le temps, le peuple. Ici, c’est le fond. La peinture de Varozza ne construit pas autour d’elle sa cohérence ou sa légitimité, elle ne s’aménage pas un environnement. Elle se pose là, presqu’en suspens, littéralement sans fond.

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La peinture de Varozza a carte blanche

Pierre Tilman, January 2016

Il y a les peintres qui aiment le blanc et ceux qui ne l’aiment pas.
Les premiers occupent l’espace, le remplissent et l’envahissent. Ils font le maximum de bruit avec leurs formes et leurs couleurs. Ils sont des adeptes de l’affirmation, de l’opposition, de la fixité, du dur et du stable.
Les seconds acceptent le vide et le silence. Ils laissent leur pensée aller dans le flux, dans le courant.

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La nécessaire persévérance du regard

Cesare Rancilio, April 2013

Créé à Paris il y a trente ans, par le Groupe Palladium, Kiron Espace s’est largement développé à l’international, dans les domaines de la culture et de la communication. Grâce à l’action de ses dirigeants, cette structure a favorisé le rassemblement dans un lieu unique d’activités pluridisciplinaires telles que les arts plastiques, le théâtre, l’édition de livres et de disques, et plus généralement les métiers de l’audiovisuel.

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L’accessoire et l’essentiel

Robert Bonaccorsi, April 2013

Varozza s’avance masqué. Nous parlons, cela va sans dire, de son propos, d’une démarche artistique qui ne s’énonce que dans la mise à distance. Ici, tout s’avoue et se dérobe pour mieux troubler le regard et la raison. La peinture, Cosa mentale comme il se doit, se veut laboratoire de pensée(s). Le dessin, la couleur indissociablement liés dans la volonté de structurer un nouvel espace, d’habiter le cadre, de le penser dans sa vibration même, telle une séquence sans cesse remise en question.

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Peter Varozza, pour l’amour du trait

Jean-Claude Meynard, April 2013

Un dessin à peine posé sur la toile, une frêle esquisse qui va se perdre sur une toile au fond souvent blanc, comme pour signifier l’éphémère du propos, voilà, l’air de ne pas y toucher, le fil d’Ariane que nous tend Peter Varozza pour le suivre dans les dédales de ses fantaisies picturales. Les touches de couleurs comme semées aux quatre vents sont là pour exciter notre curiosité et attiser notre désir gourmand de déshabiller les figures plus ou moins entrevues.

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Jean-Luc Guérin, April 2013

Un tableau de Varozza se structure comme un roman autobiographique, sans ratures ni remords : des séquences de vie.
La ponctuation serait la réserve (le blanc de la toile) qui lui confère une dimension aérienne, à la fois fragile et coupante comme du cristal.
De ces plages de silence émane un ressenti d’apaisement.
Le fond est la forme.
La forme est le fond.
On pourrait dire le dessin de la peinture.
Varozza : une solide et subtile assurance, un poème de tendresse identifiable au premier regard.
Et la couleur ?
Dira-t-on : Qui veut voir doit regarder.

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